Esprit solidaire et soutien scolaire


Des sourires qui en disent long.
 Documents Remis

L’extrême dénuement de l’école de Kanota. DR

 


L’Arcal (Amis de la retraite complémentaire en Alsace-Lorraine), propose diverses activités à ses membres de la section
Molsheim-Obernai. Mais c’est moins connu, l’association œuvre aussi dans l’humanitaire.

Une vingtaine de membres se sont rendus récemment en Inde du Nord, en combinant une visite touristique avec une action sociale dans une école publique de filles, située dans la banlieue de Jaïpur, à Kanota.

Dans un pays où l’école n’est pas encore obligatoire, surtout pour les filles, un des seuls moyens d’attirer les enfants en classe est de servir des repas gratuits le matin et à midi. Cette école gouvernementale de 80 filles (6 à 16 ans), est particulièrement défavorisée.

• Une généreuse donation

Les Arcaliens ont été surpris par l’accueil chaleureux des enfants et des enseignants, mais aussi édifiés par le manque de moyens matériels, les conditions d’insalubrité de cette école avec très peu de lumière dans les salles de classe, des infiltrations d’eau pendant la mousson, presque pas de mobilier scolaire, des porcs qui se promènent avec les enfants dans la cour de l’école ouverte à tous les vents. Ils ont été subjugués par le travail des instituteurs locaux qui, contre vents et marées, font leur travail d’éducateurs avec une grande conscience professionnelle et une discipline de fer.

Après une visite des locaux, la distribution de stylos, crayons de couleurs, blocs-notes, mais aussi de friandises, a ravi les écolières. Les « Arcaliens » ont ensuite fait une donation généreuse à un organisme caritatif local qui s’occupe de la réfection de l’école afin d’améliorer l’accueil des enfants et les moyens des enseignants.

Pierre Hauswald, organisateur de cette expédition, a expliqué aux enfants les avantages d’une éducation qui leur apportera la liberté et l’indépendance. « Comment peut-on accepter, dans cette région où il y a des palais de maharadjas et des richesses inestimables, voir des enfants livrés à eux-mêmes, dans une grande pauvreté et ne pas les aider », a commenté Solange Bockstahler, de Dorlisheim, qui était du voyage avec son mari Gilbert.

• Curiosités

Très touchés par cette belle rencontre, les Arcaliens sont repartis vers le Taj Mahal, puis Bénarès, la ville sainte, côtoyant un peuple très pauvre mais arborant cet éternel sourire ouvert, fier et digne qui frappe tout voyageur parcourant le pays. « Sans l’Arcal, je n’aurais jamais mis les pieds en Inde, mais maintenant je suis curieux d’y retourner dans 4-5 ans pour voir comment les choses ont évolué ! », conclu Claude Klein de Scharrachbergheim, autre participant à ce séjour humanitaire.

Plus d’infos sur http://www.arcal-molsheim.com